Richard Goulet

Curriculum vitae
23 nov. 1943 : Naissance à Montréal (Canada).
1964 : Baccalauréat ès arts, Université de Montréal, Faculté des arts, Collège Sainte-Croix.
1969 : Licence en théologie (maîtrise civile), Université de Montréal, Faculté de théologie. Mémoire : Le Dialogue sur l’âme et la résurrection de Grégoire de Nysse, préparé sous la direction du R. P. G.‑M. de Durand, O. P.
1969-1974 : Boursier du Conseil des Arts du Canada.
1974 : Doctorat de troisième cycle en Histoire de la philosophie, Université de Paris I. Thèse : Makarios Magnès, Monogénès, préparée sous la direction de M. Pierre Hadot
1974 : Diplôme de l’École pratique des hautes études (Ve section).
1975-1976 : Chargé de conférences à l’É.P.H.É. (Ve section).
1976 : Chercheur au C.N.R.S. affecté à l’U.P.R. 76 fondée et dirigée par Monsieur Jean Pépin (Histoire des doctrines de l’Antiquité tardive et du haut Moyen-Âge). Directeur de recherche : Monsieur Pierre Hadot.
1977-1981 : Conférencier libre à l’É.P.H.É. (Ve section) dans la direction d’études de Pierre Hadot.
1987 : Soutenance d’une thèse de Doctorat ès Lettres à l’Université de Paris IV: La Philosophie de Moïse. Essai de reconstitution d’un commentaire philosophique préphilonien du Pentateuque. Thèse préparée sous la direction de M. Pierre Hadot.
2009 : Directeur de recherche émérite au C.N.R.S.
Distinctions
1980 : Prix Zappas décerné pour la traduction commentée de la Théorie élémentaire de Cléomède par l’Association des études grecques.
1983 : Médaille de bronze du C.N.R.S.
1991 : Médaille d’argent du C.N.R.S.
2014 : Prix Raymond Weil de l’Association des Études Grecques pour l’édition d’Eunape de Sardes, Vies de philosophes et de sophistes, dans la Collection des Universités de France.
2015 : Prix du Budget de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres. pour l’édition d’Eunape de Sardes, Vies de philosophes et de sophistes, dans la Collection des Universités de France.
2018 : Prix Plottel de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres pour aider à la mise en ligne chez Brepols des sept tomes du Dictionnaire des philosophes antiques.
Principaux thèmes personnels de recherche
Augustin d’Hippone [E 56], [E 57]
Cléomède [A 1], [D 20], [D 20bis], [E 27], [E 47], [E 63]
Diogène Laërce [A 5], [B 10], [E 28], [E 38], [E 39]
Empereur Julien [D 13], [E 18], [E 52]
Eunape de Sardes [A 6], [D 4], [D 5], [D 6], [D 13], [E 53], [E 58], [G 2]–[G 5]
Eusèbe de Césarée [D 1], [D 2], [D 6], [E 25]
Grégoire de Nysse [H 1]
Macarios de Magnésie [A 4], [D 3], [D 7], [E 55], [H 2]
Philon d’Alexandrie [A 2], [E 43], [H 3]
Porphyre de Tyr
– Contra Christianos [D 1], [D 2], [D 7], [D 16], [D 19], [E 41], [E 55], [G 1]
– De regressu animae [E 56]–[E 57]
– Sententiae [B 14], [E 44]–[E 46]
– Vita Plotini [B 7-8], [E 23]–[E 26], [E 29]–[E 33]
Stoïcisme [D 8], [E 48]
– Logique stoïcienne [E 21]
– Physique stoïcienne [E 47]
Prosopographie des philosophes [C 16]–[C 23], [D 18], [E 35], [E 49], [E 59]
Vies de philosophes de l’Antiquité tardive [A 3], [E 22], [E 36], [E 40], [E 54]
Histoire des écoles philosophiques et transmission de la tradition antique [B 15], [D 18], [E 51], [E 59], [E 60], [E 61]
Allégorie philosophique [B 13], [E 42], [E 43], [E 48]
Problèmes chronologiques [D 1], [D 5], [D 13], [E 25]
Patristique [D 14], [E 48]
Ecdotique, édition et traduction de textes [A 1], [A 4], [A 5], [A 6], [B 10], [B 14], [D 20], [D 20bis], [E 30], [E 57], [E 63]
“Humanités numériques” [B 11], [D 9]–[D 12], [E 37], [E 50]
Notices nécrologiques [D 15], [D 17]
Publications
A. Ouvrages personnels
(1) Cléomède, Théorie élémentaire (« De motu circulari corporum caelestium »). Texte présenté, traduit et commenté par Richard Goulet, coll. « Histoire des doctrines de l’Antiquité classique » 3, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1980, x-273 p.
Cet ouvrage a obtenu en 1980 le Prix Zappas décerné par l’Association des études grecques. Voir J. Jouanna, REG 94, 1980, p. xxviii-xxix.
Sommaire : Introduction générale (1-50) : A. Auteur, B. Provenance géographique, C. Datation, D. Personnalité intellectuelle, E. Cléomède et la physique stoïcienne, F. Genre littéraire de l’ouvrage, G. Le texte, H. La traduction, I. Le commentaire, J. Analyse sommaire du contenu de l’ouvrage. Notes critiques (51-75). Bibliographie générale (77-84). Traduction (85-175). Commentaire (177-226). Appendice sur la langue et le style de Cléomède (227-237). Schémas (239-252). Indices (253-272).
(2) La Philosophie de Moïse. Essai de reconstitution d’un commentaire philosophique préphilonien du Pentateuque, coll. « Histoire des doctrines de l’Antiquité classique » 11, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1987, 622 p.
Sommaire : Première partie : L’œuvre exégétique de Philon d’Alexandrie. Deuxième partie : A la recherche des Allégoristes préphiloniens. Troisième partie : Le commentaire allégorique du livre de la Genèse. Quatrième partie : Le commentaire allégorique des quatre derniers livres du Pentateuque. Cinquième partie : Les Physiciens allégoristes. Sixième partie : Une nouvelle image de Philon d’Alexandrie.
(3) Études sur les Vies de philosophes de l’Antiquité tardive. Diogène Laërce, Porphyre de Tyr, Eunape de Sardes, coll. « Textes et traditions » 1, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 2001, VI-425 p.
Recueil de 19 études parues entre 1977 et 2001. Comprend une étude inédite : [E 39]
(4) Macarios de Magnésie, Le Monogénès. Introduction générale, édition critique, traduction française et commentaire par Richard Goulet, coll. « Textes et traditions » 7, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 2003, 2 vol. de 390 p. et 454 p.
Sommaire : TOME I : Avant-Propos 5. Introduction 9. Chapitre I : Présentation de l’œuvre 11. Chapitre II : Histoire de la recherche sur Macarios 14. Chapitre III : Le titre 41. Chapitre IV : L’auteur était-il évêque de Magnésie en 403 ? 48. Chapitre V : Localisation géographique 52. Chapitre VI : Datation de l’ouvrage 57. Chapitre VII : La source païenne des objections 66. Chapitre VIII : Analyse littéraire de la source païenne 76. Chapitre IX : le plan des objections 90. Chapitre X : Le texte biblique des objections 95. Chapitre XI : La datation des objections 100. Chapitre XII : L’attitude de l’adversaire 104. Chapitre XIII : Identification de la source païenne 112. Chapitre XIV : L’apologétique de Macarios 150. Chapitre XV : La rhétorique de Macarios 164. Chapitre XVI : La théologie de Macarios 177. Chapitre XVII : La transmission du texte 232. Bibliographie 251. Annexe 1 : Typologie sommaire des κεφἀλαια du Monogénès 260. Annexe 2 : Rapprochements avec Celse, Porphyre, Julien et l’Adversaire païen de Grégoire de Nysse 261. Annexe 3 : Comparaison du texte des citations scripturaires communes 292. Annexe 4 : Comparaison entre le vocabulaire de l’adversaire du Monogénès et celui de Porphyre 304. Lexique des mots grecs 305. Lexique des extraits en latin 380. TOME II : Sigla. v. Note sur la mise en page. vii. Monogénès : texte grec et traduction française. 1. Livre i. 2. Livre ii. 8. Livre iii. 68. Livre iv. 236. Livre iv (fragments). 360. Livre v (fragments). 366. Homélies sur la Genèse. 372. Dubia. 374. Appendice exégétique. 377. Index locorum. 437. Table de correspondance entre les Objections et les Réponses. 443.
(5) Diogène Laërce, Vies et doctrines des Stoïciens. Introduction, traduction et notes par Richard Goulet, coll. « Classiques de la philosophie », Paris, Le livre de poche, 2006, 189 p.
Version révisée de la traduction annotée du livre VII de Diogène Laërce : voir [B 10].
(6) Eunape de Sardes, Vies de philosophes et de sophistes. Texte établi, traduit et annoté par Richard Goulet, Paris, Les Belles Lettres, 2014 (Collection des Universités de France, Série grecque, 508), 2 vol. de IV-596 p. et XX-390 p. partiellement en pagination double pour le texte et la traduction.
Prix Raymond Weil de l’Association des Études Grecques (2014).
Prix du Budget de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres (2015).
Dans ses Vies de philosophes et de sophistes, écrites à la toute fin du IVe siècle en marge d’une Chronique du IVe siècle en 14 livres dont il ne reste plus que de longs extraits, Eunape brosse le portrait de neuf philosophes (Plotin, Porphyre, Jamblique et leurs successeurs jusqu’à Chrysanthe de Sardes, le maître d’Eunape), dix sophistes (dont Prohérésios qui fut le maître d’Eunape à Athènes, et Libanios) et cinq médecins (dont Oribase de Pergame, ami personnel d’Eunape). À ces vingt-quatre intellectuels s’ajoutent de nombreux personnages contemporains qui ont joué un rôle dans la vie de ces représentants de la culture classique, probablement tous païens, au sein de l’Empire chrétien du IVe siècle. Les Vies constituent un témoignage exceptionnel sur la mentalité de cette « micro-société » de l’intelligentsia païenne et sur les pratiques des milieux philosophiques et rhétoriques de l’époque.
Sommaire : Tome I. Introduction. 1. La vie d’Eunape de Sardes ; 2. Les œuvres littéraires d’Eunape ; 3. L’entreprise historiographique d’Eunape ; 4. La “micro-société” des intellectuels d’Eunape ; 5. Les philosophes ; 6. Les sophistes ; 7. Les médecins ; 8. L’espace géographique ; 9. Les origines sociales ; 10. La formation intellectuelle ; 11. Engagement politique ; 12. Eunape et l’empire chrétien ; 13. Les croyances et les pratiques religieuses ; 14. Le sage idéal ; 15. La langue et le style d’Eunape ; 16. L’histoire du texte. Prosopographie. Chronologie. Tome II. Sigla. Texte et traduction. Supplementum emendationum. Scholia. Imitationes. Testes. Notes complémentaires. Concordance des éditions des fragments de l’Histoire. Bibliographie. Index locorum. Index nominum. Index verborum.
B. Co-direction d’ouvrages
(7) Porphyre, La Vie de Plotin. Tome I : Travaux préliminaires et Index grec complet par Luc Brisson, Marie-Odile Goulet-Cazé, Richard Goulet et Denis O’Brien, avec une préface de Jean Pépin, coll. « Histoire des doctrines de l’antiquité classique » 6, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1982, 436 p.
Contributions personnelles à cet ouvrage : voir [E 23]–[E 26].
(8) Luc Brisson, … Richard Goulet et alii, Porphyre, La Vie de Plotin. Tome II : Études d’introduction, texte grec et traduction française, commentaire, notes complémentaires, bibliographie, coll. « Histoire des doctrines de l’antiquité classique » 16, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1992, xvi-766 p.
Contributions personnelles à cet ouvrage : voir [E 29]–[E 33].
(9) Le Cynisme ancien et ses prolongements. Actes du Colloque international du CNRS (Paris, 22-25 juillet 1991) publiés sous la direction de Marie-Odile Goulet-Cazé et Richard Goulet, Paris, Presses Universitaires de France, 1993, xii-612 pages.
(10) Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres. Traduction française sous la direction de Marie-Odile Goulet-Cazé. Introductions, traductions et notes de J.-F. Balaudé, L. Brisson, J. Brunschwig, T. Dorandi, M.-O. Goulet-Cazé, R. Goulet et M. Narcy avec la collaboration de Michel Patillon, coll. « La Pochothèque – Classiques modernes », Paris, Le Livre de Poche, 1999, 1400 p.
Contribution personnelle à cet ouvrage : Introduction, traduction et notes des livres I : p. 43-158, et VII : p. 773-917.
(11) Pierre Nayrolles et alii [dont R. Goulet], Le Guide Expert 4D version 6.7, Paris, Eyrolles/eNode, 2000, xxiv-791 p.
Contribution personnelle à cet ouvrage : Partie 7 : 4D Serveur Web, p. 497-601.
(12) Le commentaire entre tradition et innovation. Actes du Colloque international de l’Institut des traditions textuelles (Paris et Villejuif, 22-25 septembre 1999) Publiés sous la direction de Marie-Odile Goulet-Cazé, avec la collaboration éditoriale de Tiziano Dorandi, Richard Goulet, Henri Hugonnard-Roche, Alain Le Boulluec, Ezio Ornato, Paris, Vrin, 2000, 575 p. et 24 pl.
(13) Allégorie des poètes, allégorie des philosophes. Études sur la poétique et l’herméneutique de l’allégorie de l’Antiquité à la Réforme. Table ronde internationale de l’Institut des traditions textuelles (Fédération de recherche 33 du C.N.R.S.). Actes publiés sous la direction de Gilbert Dahan et Richard Goulet, coll. « Textes et traditions » 10, Paris, Librairie philosophiques J. Vrin, 2005, 346 p.
Contribution personnelle à cet ouvrage : voir [E 43].
(14) Porphyre, Sentences. Études d’introduction, texte grec et traduction française, commentaire par l’Unité Propre de Recherche n° 76 du Centre National de la Recherche Scientifique, avec une traduction anglaise de John Dillon. Travaux édités sous la responsabilité de Luc Brisson, coll. « Histoire des doctrines de l’Antiquité classique », 33, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 2005, 2 vol., 874 p.
Contribution personnelle à cet ouvrage : voir [E 44]–[E 46].
(15) R. Goulet et U. Rudolph (édit.), Entre Orient et Occident : La philosophie et la science gréco-romaines dans le monde arabe. Huit exposés suivis de discussions, coll. « Entretiens sur l’Antiquité classique » 57, Vandœuvres-Genève, Fondation Hardt, 2011, xxxvii-406 p.
C. Dictionnaire des philosophes antiques
L’Académie des Inscriptions et Belles Lettres a décerné pour 2018 le prix Plottel à Richard Goulet pour aider à la mise en ligne chez Brepols des sept tomes du Dictionnaire des philosophes antiques édités sous sa direction (Paris, CNRS-Éditions, 1989-2019). Ce prix est destiné à “encourager des travaux de haut niveau dans le domaine des études classiques”.
(16) Dictionnaire des philosophes antiques publié sous la direction de Richard Goulet, avec une Préface de Pierre Hadot, tome I : Abam(mon) à Axiothéa, Paris, Les Éditions du C.N.R.S., 1989, 841 p. ; édition revue et corrigée, 2018, 845 p.
(17) Dictionnaire des philosophes antiques publié sous la direction de Richard Goulet, tome II : de Babélyca d’Argos à Dyscolius, Paris, C.N.R.S.-Éditions, 1994, 1021 p. ; édition revue et corrigée, 2018.
(18) Dictionnaire des philosophes antiques publié sous la direction de Richard Goulet, tome III : d’Eccélos de Lucanie à Juvénal, Paris, C.N.R.S.-Éditions, 2000, 1071 p.
(19) Dictionnaire des philosophes antiques publié sous la direction de Richard Goulet, tome IV : de Labeo à Ovidius, Paris, C.N.R.S.–Éditions, Paris 2005, 919 p. ; édition revue et corrigée, 2018
(20) Dictionnaire des philosophes antiques publié sous la direction de Richard Goulet, tome V : de Paccius à Rutilius Rufus, Paris, CNRS-Éditions, 2012, 2 vol., 1885 p.
(21) Dictionnaire des philosophes antiques publié sous la direction de Richard Goulet, t. VI : de Sabinillus à Tyrsénos, Paris, CNRS-Éditions, 2016, 1327 p.
(22) Dictionnaire des philosophes antiques publié sous la direction de Richard Goulet, t. VII : d’Ulpien à Zoticus avec des compléments pour les tomes antérieurs, Paris, CNRS-Éditions, 2018, 1471 p.
(23) Dictionnaire des philosophes antiques publié sous la direction de Richard Goulet. Supplément préparé par Richard Goulet avec la collaboration de Jean-Marie Flamand et Maroun Aouad, Paris, CNRS-Éditions, 2003, 803 p. ; édition revue et corrigée, 2018
D. Articles parus dans des périodiques dans l’ordre chronologique
(1) « Porphyre et la datation de Moïse », Revue de l’histoire des religions 192 [n° 500], 1977, p. 137-164, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 245-266.
Pour prouver l’antiquité de la tradition judéo-chrétienne, Eusèbe de Césarée se plaît à présenter le témoignage de Porphyre qui situait Moïse 850 ans avant la guerre de Troie. Cette datation exagérément haute résulte en fait de l’interprétation tendancieuse par Eusèbe d’un passage du Contra Christianos que nous pouvons identifier. En revanche, une objection antichrétienne anonyme conservée par Makarios Magnès suppose une datation de Moïse plus conforme à l’opinion traditionnelle. Cette objection peut avec vraisemblance être attribuée à Porphyre. Comme cette datation a été apparemment déduite de certains passages du premier Stromate de Clément d’Alexandrie, nous avons peut-être là l’indice d’une utilisation de Clément par l’auteur du Contra Christianos.
(2) « Porphyre, Ammonius, les deux Origène et les autres… », Revue d’histoire et de philosophie religieuses 57, 1977, p. 471-496, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 267-290.
Dans un passage du Contra Christianos (fr. 39 Harnack), Porphyre présentait Origène le Chrétien comme un apostat de l’hellénisme et comme un ancien élève d’Ammonius, le maître de Plotin. Eusèbe cite ce passage comme preuve de l’excellente formation philosophique reçue par Origène et de sa célébrité chez les auteurs profanes. Mais l’analyse du livre VI de l’Histoire ecclésiastique montre que la documentation dont disposait Eusèbe ne lui permettait pas de confirmer personnellement le témoignage de Porphyre. Lorsqu’on se rappelle que Porphyre a connu un autre Origène qui fut, lui, vraiment païen et certainement disciple d’Ammonius, il devient légitime de se demander si Porphyre n’a pas confondu les deux personnages. Or l’hypothèse de cette confusion est historiquement admissible, principalement pour l’époque de composition du Contra Christianos. La remise en question du témoignage de Porphyre invite à se représenter différemment la carrière d’Origène et interdit de retrouver trop facilement dans sa pensée un reflet de l’enseignement d’Ammonius.
(3) « La théologie de Makarios Magnès », Mélanges de science religieuse 34, 1977, p. 45-69 [première partie] ; p. 145-180 [deuxième partie].
Des réponses offertes par Makarios Magnès (dernier quart du IVe siècle) aux objections antichrétiennes de son adversaire se dégage une théologie que l’on peut comparer avec les courants doctrinaux antérieurs au Concile de Constantinople (381). Les énoncés théologiques épars dans l’ouvrage de Makarios sont regroupés dans cet article selon un certain nombre de grands thèmes : le mystère de Dieu, l’ordre originel de la création, le péché, l’économie du salut, le mystère du Christ, la vie chrétienne, l’eschatologie. Une attention spéciale est portée aux positions personnelles de Makarios sur la doctrine trinitaire et la christologie.
(4) « Eunape et ses devanciers : A propos de Vitae Sophistarum p. 5. 4-17 G. », Greek, Roman and Byzantine Studies 20, 1979, p. 161-172, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 349-358.
Correction, traduction et commentaire d’un développement obscur d’Eunape sur les périodes de l’histoire de la philosophie.
(5) « Sur la chronologie de la vie et des œuvres d’Eunape de Sardes », Journal of Hellenic Studies 100, 1980, p. 60-72, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 303-322.
Correction des dates généralement retenues pour la naissance d’Eunape et son séjour d’études à Athènes. Examen des rapports chronologiques entre les Vies des philosophes et des sophistes et la Chronique qui fut publiée au moins en deux étapes.
(6) « Variations romanesques sur la mélancolie de Porphyre », Hermes 110, 1982, p. 443-457, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 359-372.
Le récit que donne Eunape de la dépression qui poussa Porphyre vers le suicide ne dépend pas de sources biographiques autres que Vita Plotini 11. Eunape a amplifié cette brève confidence de Porphyre sur sa mélancolie à partir du portrait du mélancolique que lui fournissait la tradition médicale et philosophique antique. Examen d’un témoignage d’Eusèbe sur la mélancolie de Porphyre et du Dialogue de G. Leopardi qui met en scène Plotin et Porphyre (1827).
(7) « Porphyre et Macaire de Magnésie », dans Studia Patristica XV [Septième Congrès International de Patristique, Oxford 1975], Berlin, Akademie-Verlag, 1984, Part I, p. 448-452, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 295-299.
Mode d’emploi des objections antichrétiennes de l’Apocriticus de Macaire de Magnésie, éditées par A. von Harnack comme fragments du Contra Christianos de Porphyre.
(8) « Un nouveau fragment stoïcien chez Sévérien de Gabala ? A propos de l’édition récente d’une de ses homélies », Les Études philosophiques, 1985, p. 251-255.
L’origine stoïcienne d’un développement sur le caractère irrationnel des passions chez les enfants est assurée par un rapprochement avec un texte d’Origène, in Matth. XIII 16 (SVF III 477). Diverses corrections proposées à l’édition critique et à la traduction par Michel Aubineau de l’homélie inédite « In Centurionem et contra Manichaeos et Apollinaristas » (1983).
(9) « Index Grec », Micro-Bulletin [C.N.R.S.] 29, avril 1988, p. 6-15.
(10) « LEXIS. Un logiciel d’indexation et de lemmatisation automatiques des textes grecs et latins pour Macintosh », Informatique et Statistiques [Liège], 1991, p. 93-110.
(11) « A propos de Lexis et de quelques autres instruments informatiques », Mémoire vive, Bulletin de l’Association française pour l’histoire et l’informatique, 12-13, 1994/5, p. 3-15.
(12) « A proposito di Lexis e di qualche altro strumento di informatica… », Bolletino d’Informazioni del Centro di Ricerche Informatiche per i Beni Culturali (École Normale de Pise), V 1, 1995, p. 99-117.
(13) « Prohérésius le païen et quelques remarques sur la chronologie d’Eunape de Sardes », Antiquité tardive 8, 2000, p. 209-222, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 323-347.
Contrairement à l’opinion commune, on peut montrer que Prohérésius, qui enseigna à Eunape à Athènes et fut un ami de l’Empereur Julien, n’était pas un chrétien, mais un païen. Son attitude est caractéristique du comportement de certains intellectuels païens éclairés (comme Chrysanthe de Sardes) sous le règne de Julien. Cet article répond également aux objections adressées à la datation d’Eunape proposée en 1980.
(14) « Dosithée de Cilicie », Apocrypha 14, 2003, p. 55-72.
Dans son Monogénès, Macarios de Magnésie (fin du IVe siècle de notre ère) mentionne à deux reprises un encratite du nom de Dosithée de Cilicie, qu’il présente comme l’auteur d’un ouvrage en huit livres dont il cite un passage. Il ne semble pas que l’on puisse identifier cet hérétique à l’un ou l’autre des Dosithée connus, par exemple à Dosithée de Samarie.
(15) « Jean Pépin (1924-2005) », Adamantius 12, 2006, p. 328-329.
(16) « Cinq nouveaux fragments nominaux du traité de Porphyre “Contre les Chrétiens” », Vigiliae Christianae 63, 2009, p. 140-159.
Première publication de cinq fragments du traité de Porphyre Contre les chrétiens retrouvés chez Michel Psellus, Michel Glycas et Damascène le Studite. Ces objections sont explicitement attribuées à Porphyre et portent sur des versets de l’Écriture dont on sait qu’ils avaient fait l’objet des attaques de cet adversaire du christianisme.
(17) « Pierre Hadot 1922-2010 », The International Journal of the Platonic Tradition 4, 2010, p. 109-113.
(18) « Mais qui était donc le gendre de la sœur de Priscus ? Enquête sur les philosophes d’Athènes au IVe siècle après J.-Chr. », dans Cristina D’Ancona (édit.), In memoriam Alain-Philippe Segonds = Studia graeco-arabica 2, 2012, p. 33-77.
Nous disposons de peu d’informations sur le milieu philosophique athénien au ive siècle de notre ère et l’école néoplatonicienne de Plutarque d’Athènes, Syrianus et Proclus ne se laisse pas facilement rattacher à des courants philosophiques néoplatoniciens antérieurs comme ceux de Porphyre ou de Jamblique. E. R. Dodds avait recherché des “missing links” au sein de cette histoire philosophique locale. Une étude prosopographique portant sur certains intellectuels de second rang comme Priscus de Thesprotie, formé dans l’école jambliquéenne d’Aidésius de Pergame, ou comme Jamblique II d’Apamée, petit-fils et neveu de deux disciples directs de Jamblique I de Chalcis, qui tous deux semblent avoir enseigné la philosophie à Athènes dans la seconde moitié du ive siècle et qui pourraient avoir été apparentés par mariage, peuvent aider à enrichir une maigre information.
(19) « Les Chrétiens comme menace ? A propos du Contra Christianos de Porphyre », KOINONIA 42, 2018, p. 565-577.
A propos de Irmgard Männlein-Robert (édit.), Die Christen als Bedrohung ? Text, Kontext und Wirkung von Porphyrios’ “Contra Christianos”, coll. « Roma Aeterna. Beiträge zu Spätantike und Frühmittelalter », 5, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2017.
(20) « Un manuscrit oublié du traité de cosmologie de Cléomède », Revue d’Histoire des Textes 15, 2020, p. 381-384.
On trouve dans le manuscrit Vatopedi 188 un témoin oublié du traité de cosmologie de Cléomède intitulé Κυκλικὴ θεωρία μετεώρων, toutefois mutilé de la fin. Ce manuscrit, décrit par Minoïdes Mynas en 1841, a été négligé par les éditeurs du traité parce qu’il n’a pas été répertorié dans le catalogue des manuscrits de la bibliothèque de Vatopédi publié par Eustratiades et Arcadios en 1924. Le copiste a été identifié à Manuel Corinthios.
(20bis) «Les scholies de Jean Pédiasimos sur le traité de cosmologie de Cléomède. Notes sur une édition récente», MHNH 18, 2018, p. 241-266.
A propos de Paula Caballero Sánchez, El Comentario de Juan Pediásimo a los “Cuerpos celestes” de Cleomedes. Edición crítica, traducción y estudio de la transmisión, coll. «Nueva Roma» 48, Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, 2018, 345 p.
E. Études parues dans des ouvrages collectifs
(21) « La classification stoïcienne des propositions simples selon Diogène Laërce VII 69-70 », dans J. Brunschwig (édit.), Les Stoïciens et leur logique (Actes du colloque de Chantilly, 1976), Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 1978, p. 171-198, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 97-121. Nouvelle édition : Les stoïciens et leur logique sous la direction de J. Brunschwig. Deuxième édition revue augmentée et mise à jour, coll. « Bibliothèque d’Histoire de la philosophie », Paris, Vrin, 2006, p. 193-221.
La division des propositions simples conservée par Diogène Laërce est fondée sur une théorie générale de la proposition qu’il est possible d’éclairer partiellement grâce à certains passages de Sextus Empiricus et d’Alexandre d’Aphrodise. Au cœur de cette théorie se trouve le concept non seulement grammatical, mais proprement dialectique d’horismos. Le caractère systématique de cette classification permet de reconstituer l’essentiel d’une lacune repérée depuis longtemps en D. L. VII 69 et d’interpréter les mots kata dunamin dans la définition de la proposition privative. Le souci de normalisation du langage est particulièrement remarquable dans la règle formulée par les stoïciens concernant la place de la négation dans la proposition négative. Cette clarté formelle devait cependant s’accommoder d’une quantité importante de phénomènes d’anomalie et certains fragments conservés par Simplicius permettent d’entrevoir les problèmes rencontrés par Chrysippe dans le traitement des prédicats privatifs.
(22) « Les Vies de philosophes dans l’Antiquité tardive et leur portée mystérique », dans F. Bovon (édit.), Les Actes apocryphes des apôtres. Christianisme et monde païen, coll. « Publications de la Faculté de théologie de l’Université de Genève » 4, Genève, Labor et Fides, 1981, p. 161-208.
Étude de synthèse sur les Vies de philosophes d’époque impériale. Mise en valeur de la portée protreptique et même « mystérique » de ce genre littéraire qui présente le philosophe non seulement comme la réalisation idéale d’une voie de sagesse influencée par le courant néopythagoricien, mais aussi comme l’incarnation du télos philosophique visé par ces Platoniciens tardifs, c’est-à-dire l’assimilation de l’homme à la divinité.
(23) [en collaboration avec L. Brisson et M.-O. Goulet-Cazé] : « Index complet de la Vie de Plotin », dans Porphyre, La Vie de Plotin. Tome I [B 8], p. 13-38.
Index nominum. Index verborum.
(24) « Liste des auteurs et des ouvrages cités ou mentionnés dans la Vie de Plotin », dans Porphyre, La Vie de Plotin. Tome I [B 8]), p. 39-47.
Tableau indiquant le genre littéraire et les références des 95 titres de la « bibliothèque porphyrienne », ainsi que les rapports littéraires qu’ils entretiennent entre eux.
(25) « Le système chronologique de la Vie de Plotin », dans Porphyre, La Vie de Plotin. Tome I [B 8], p. 187-227, repris dans Études sur les Vies de philosophes [3], p. 153-190.
Un livre et plusieurs articles ont été écrits sur cette question débattue. La reconstitution présentée dans cette contribution repose sur une analyse du système chronologique d’Eusèbe et tient compte de recherches papyrologiques récentes qui ont modifié la chronologie des empereurs du troisième siècle.
(26) « L’Oracle d’Apollon dans la Vie de Plotin », dans Porphyre, La Vie de Plotin. Tome I [B 8], p. 369-411, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 191-229.
L’Oracle cité et commenté par Porphyre en Vita Plotini 22-23 est généralement considéré comme une production delphique ou comme une fabrication de l’auteur. Une analyse du morceau en révèle le plan et montre que, sauf quelques vers ajoutés au début et à la fin, il ne fait aucune référence à la personnalité ou à l’expérience philosophique de Plotin. Il ne correspond pas aux vues philosophiques de Plotin, ni de Porphyre. Il se rattache au contraire au néoplatonisme théurgique du cercle de Jamblique à Apamée, où était Amélius – de qui Porphyre dit tenir cet oracle – à la mort de Plotin.
(27) Article « Cléomède », dans l’Encyclopédie philosophique universelle, t. III : Les œuvres philosophiques – Dictionnaire, t. I : Philosophie occidentale, IIIe millénaire av. J.-C.-1889, Paris, P.U.F., 1992, p. 97-98.
(28) « Des Sages parmi les philosophes. Le premier livre des Vies des philosophes de Diogène Laërce », dans Marie-Odile Goulet-Cazé, Goulven Madec et Denis O’Brien (édit.), SOFIHS MAIHTORES, Chercheurs de Sagesse, Mélanges Jean Pépin, Paris, Études Augustiniennes, 1992, p. 167-178, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 67-77.
Diogène met à la tête de l’École ionienne non pas Thalès de Milet (comme le fait l’ensemble des sources anciennes), mais Anaximandre « l’auditeur de Thalès »… D’autres passages (I 122, VIII 1) font pourtant bien de Thalès le père de l’École ionienne. Thalès était connu à la fois comme Sage et comme philosophe (pour la distinction, voir I 122). L’introduction générale à la section consacrée aux Sages (I 40-42) se lit à la fin de la vie de Thalès ! Diogène a en fait introduit ces Vies des Sages dans une structure où elles n’étaient pas prévues. Thalès ayant été traité comme le premier des Sages, Diogène a ensuite commencé son livre II par Anaximandre son disciple. Les Vies comportent plusieurs autres vestiges d’une disposition première bouleversée par des choix éditoriaux.
(29) « Le plan de la Vie de Plotin », dans Porphyre, La Vie de Plotin. Tome II [B 8], p. 77-86.
(30) « Notes critiques sur le texte grec », dans Porphyre, La Vie de Plotin. Tome II [B 8], p. 119-130.
(31) « Sur la datation d’Origène le platonicien », dans Porphyre, La Vie de Plotin. Tome II [B 8], p. 461-463.
(32) « Sur quelques interprétations récentes de l’Oracle d’Apollon », dans Porphyre, La Vie de Plotin. Tome II [B 8], p. 603-618, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 231-244.
(33) Notes sur différents passages de la Vita Plotini, dans Porphyre, La Vie de Plotin. Tome II [B 8].
(34) « Les références chez Diogène Laërce : sources ou autorités », dans J.-C. Fredouille, M.-O. Goulet-Cazé, Ph. Hoffmann, P. Petitmengin (édit.), Titres et articulations du texte dans les œuvres antiques. Actes du Colloque international de Chantilly, 13-15 décembre 1994, « Collection des Études Augustiniennes », Série Antiquité 152, Paris, Institut des Études Augustiniennes 1997, p. 149-166, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 79-96.
(35) « Trois cordonniers philosophes », dans M. Joyal (édit.), Studies in Plato and the Platonic tradition. Essays presented to John Whittaker, Aldershot, Ashgate, 1997, p. 119-125, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 145-149.
Le cordonnier Héron mentionné comme philosophe par Théon d’Alexandrie n’est certainement pas “Heron mechanicus” (comme l’a proposé von Arnim). Il faut plutôt voir dans ce témoignage une erreur (commise par un copiste, voire par Théon lui-même) pour “Simon” le cordonnier, disciple de Socrate. Dans plusieurs passages des commentateurs d’Aristote mentionnant Simon (passages oubliés dans le recueil de Giannantoni et dans les études modernes sur Simon), le personnage anonyme dont Aristote (De Interpretatione) dit qu’il est “cordonnier” et “bon”, mais non pas “bon cordonnier” est identifié à Simon le Socratique. Cette identification gratuite amène les commentateurs à supposer que Simon n’était pas un bon cordonnier !
(36) « Histoire et mystère. Les Vies de philosophes de l’Antiquité tardive », dans W. W. Ehlers (édit.), La Biographie antique, coll. « Entretiens sur l’Antiquité classique » 44, Genève-Vandoeuvres, 1998, p. 217-265 [Actes des Entretiens de la Fondation Hardt].
Cette étude qui fait la synthèse de travaux commencés il y a plus de vingt ans tente d’analyser un grand nombre de Vies de philosophes envisagées comme des variantes d’un genre idéal de la biographie classées selon trois axes de déformation : idéologique, historique et littéraire.
(37) « Quatre outils informatiques pour les études classiques », dans J.-P. Levet et Y. Liébert (édit.), Nouvelles technologies d’information et de communication au service de l’érudition et de la pédagogie. Recueil d’études – Limoges 1998, Limoges, Centre de recherche en Sciences de l’antiquité des Universités du Centre-Ouest/École doctorale en Lettres et sciences humaines de l’Université de Limoges, 1999, p. 61-75 [Lexis, Scala Temporum, AnPhil/AnPhilNet, Database of Classical Bibliography].
(38) « Thalès et l’ombre des pyramides », dans M. Alganza Roldán, J. M. Camacho Rojo, P. P. Fuentes González & M. Villena Ponsoda (édit.), EPIEIKEIA. Studia Graeca in memoriam Jesús Lens Tuero = Homenaje al Profesor Jesús Lens Tuero, Granada, Athos-Pérgamos, 2000, p. 199-212, repris dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 123-136.
Selon Diogène Laërce, Thalès aurait estimé la hauteur des pyramides d’Égypte en mesurant leur ombre. Pour donner un sens à ce passage, on l’a corrigé d’après un témoignage similaire de Pline. Il faut conserver pourtant le texte transmis par les manuscrits et l’interpréter d’après un autre témoignage, tiré de Plutarque, qui a recours à une méthode géométrique différente.
(39) « Phérécyde, disciple de Pittacos ou maître de Pythagore ? », dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 137-144.
Examen du témoignage de Diogène Laërce, contredit par l’ensemble de la tradition.
(40) «Les Vies de philosophes dans l’Antiquité tardive», dans Études sur les Vies de philosophes [A 3], p. 3-63.
Cette étude reprend la matière de deux articles sur le même sujet : [E 22] et [E 36]. Le plan général est celui de la seconde de ces deux études.
(41) « Hypothèses récentes sur le traité de Porphyre Contre les Chrétiens », dans Michel Narcy et Éric Rebillard (édit.), Hellénisme et christianisme, coll. « Mythes, Imaginaires, Religions », Villeneuve d’Ascq 2004, p. 61-109.
Examen critique des théories avancées par P. F. Beatrice qui nie l’existence d’un traité de Porphyre Contre les Chrétiens et cherche à l’identifier à la Philosophie des oracles.
(42) « Présentation » de l’ouvrage collectif : Allégorie des poètes, allégorie des philosophes [B 13], p. 5-8.
(43) « Allégorisme et anti-allégorisme chez Philon d’Alexandrie », dans Allégorie des poètes, allégorie des philosophes [B 13], p. 59-87.
Cette étude entend montrer que la véritable allégorie que l’on rencontre chez Philon est empruntée à des prédécesseurs “Physiciens” qui proposaient une allégorie philosophique de la Loi de Moïse (le Pentateuque) et que Philon lui-même était hostile à l’application radicale d’une telle méthode aux Écritures juives.
(44) « Le titre de l’ouvrage », dans Porphyre, Sentences [B 14], t. I, p. 11-16.
(45) Commentaire des Sentences 19, 24, 35 et 42, Porphyre, Sentences [B 14], t. II, p. 497-514 ; 564-566 : 671-684 ; 748-755.
(46) « Lexique complet des Sentences », Porphyre, Sentences [B 14], t. II, p. 843-855.
(47) « Les principes stoïciens sont-ils des corps ou sont-ils incorporels ? », dans Agonistes. Mélanges Denis O’Brien publiés sous la direction de Monique Dixsaut et John Dillon, Aldershot, Ashgate, 2005, p. 157-176.
La question posée par le titre de cet article correspond à deux lectures d’un passage de la doxographie de Diogène Laërce sur la physique stoïcienne qui concerne les propriétés distinctives des principes et des éléments (VII 134). D’après la tradition manuscrite unanime de Diogène Laërce, les principes de l’univers – Dieu et la matière – seraient des corps (σώματα). Dans la version de ce passage transmise par la Souda, ils seraient au contraire incorporels (ἀσώματος).
(48) « La méthode allégorique chez les stoïciens », dans J.-B. Gourinat (édit.), Les Stoïciens, coll. « Bibliothèque d’Histoire de la philosophie – Nouvelle série », Paris, Librairie philosophique Vrin, 2005, p. 93-119.
Conférence sur la tradition de l’allégorie philosophique donnée au Centre Léon Robin (Université de Paris IV), le 17 décembre 1999.
(49) « Stobée (Jean) », dans Dictionnaire de l’Antiquité publié sous la direction de Jean Leclant, Paris, Presses Universitaires de France, 2005, p. 2072-2073.
(50) « Aristarque : un logiciel d’aide à la préparation d’une édition critique », dans Laura Cicogni (édit.), The Evolution of texts : confronting stemmatological and genetical methods. Proceedings of the International Workshop held in Louvain-la-Neuve on September 1-2, 2004, coll. « Linguistica Computazionale » 24-25, Pisa – Roma, Istituti Editoriali e Poligrafici Internazionali, 2006, p. 39-62.
Présentation d’un nouveau logiciel développé sous Quatrième Dimension. Voir [Principaux travaux informatiques 3].
(51) « La conservation et la transmission des textes philosophiques grecs », dans Cristina D’Ancona (édit.), The Libraries of the Neoplatonists, coll. « Philosophia Antiqua » 107, Leiden, Brill, 2007, p. 29-61.
La littérature philosophique grecque conservée en tradition directe représente environ 10 millions de mots, mais ne constitue qu’un résidu minime de l’ensemble de la production philosophique de l’antiquité. Quels textes philosophiques ont-ils été ainsi conservés en tradition directe ? Quels facteurs historiques, sociologiques, idéologiques ont favorisé ou entravé la conservation de ce corpus à la fin de l’antiquité ? Importance technique du passage du rouleur de papyrus au codex de parchemin. Rôle déterminant de la sélection académique opérée dans l’école néoplatonicienne du ive au VIe siècle. Recherches actuelles sur la “Collection philosophique” constituée à Constantinople au IXe siècle.
(52) « Réflexions sur la loi scolaire de l’Empereur Julien », dans H. Hugonnard-Roche (édit.), L’Enseignement supérieur dans les mondes antiques et médiévaux. Aspects institutionnels, juridiques et pédagogiques, coll. « Textes et traditions » 16, Paris, Vrin, 2008, p. 175-200.
Il faut maintenir l’existence d’une loi scolaire ayant fermé aux maîtres chrétiens la carrière professorale. On peut estimer que ces dispositions légales visaient les professeurs de rhétorique et de littérature et non les simples maîtres d’école. Il n’est pas du tout certain qu’il faille identifier cette loi scolaire, attestée par les historiens, à la loi conservée par le Code Théodosien et le Code Justinien. Une loi explicitement et formellement dirigée contre les chrétiens n’était pas nécessaire et aurait sans doute été contraire à la conception que se faisait Julien de son rôle de législateur. Julien a pu exiger des maîtres, comme il l’a fait pour les militaires, la participation publique à une offrande ou un sacrifice symbolisant leur attachement aux dieux.
(53) « Figures du rhéteur à Athènes au IVe siècle après J.-C. », dans L. Brisson et P. Chiron (édit.), RHETORICA PHILOSOPHANS. Mélanges offerts à Michel Patillon, coll. « Textes et traditions » 20, Paris, Vrin, 2010, p. 205-237.
Que nous apprennent les Vies de philosophes et de sophistes d’Eunape de Sardes (fin du IVe s. ap. J.-C.) concernant le statut social, la formation, l’activité, l’organisation scolaire, les chaires, les performances oratoires, la gestualité, la mentalité des sophistes à Athènes au IVe siècle ?
(54) « Les Vies de philosophes de l’antiquité tardive », dans B. Clément et Chr. Trottmann (édit.), Vie philosophique et Vies de philosophes, Paris, Sens & Tonka, 2010, p. 143-156.
Les Vies de philosophes léguées par l’Antiquité tardive sont-elles des textes philosophiques ? Leurs auteurs visaient-ils simplement à satisfaire la curiosité historique de leurs lecteurs ou espéraient-ils communiquer un message qui serait en rapport avec la philosophie des personnages dont ils racontaient la vie ?
(55) « Porphyre et Macarios de Magnésie sur la toute-puissance de Dieu », dans S. Morlet (édit.), Le Traité de Porphyre Contre les chrétiens. Un siècle de recherches, nouvelles questions, Paris, Institut d’Études Augustiniennes, 2011, p. 205-230.
(56) « Augustin et le De regressu animae de Porphyre », dans I. Bochet (édit.), Augustin philosophe et prédicateur. Hommage à Goulven Madec, « Collection des Études Augustiniennes, Série Antiquité » 195, Paris 2012, p. 67-110.
(57) [G. Madec† et R. Goulet], « Porphyre de Tyr, Sur le retour de l’âme [De regressu animae]. Un recueil provisoire des témoignages et des fragments avec une traduction française et des notes », dans I. Bochet (édit.), Augustin philosophe et prédicateur. Hommage à Goulven Madec, « Collection des Études Augustiniennes, Série Antiquité » 195, Paris 2012, p. 111-184.
(58) « Les intellectuels païens dans l’Empire chrétien selon Eunape de Sardes », Conférence inédite donnée au Colloque de Rouen en 2007.
Les Vies de philosophes et de sophistes d’Eunape de Sardes, écrites au tout début du Ve siècle, dressent le portrait de 24 intellectuels (9 philosophes, 10 sophistes et 5 médecins), auxquels on peut associer de nombreuses figures secondaires, qui ont vécu pour l’essentiel au IVe siècle après Jésus-Christ. Tous sont des professeurs de langue grecque, issus de la partie orientale de l’Empire, enseignant dans de grandes cités ; tous sont de religion païenne – y compris sans doute Prohérésius dont Eunape dit qu’il avait la réputation d’être chrétien. Entre ces individus de différentes professions, on perçoit des liens académiques et professionnels nombreux, que viennent parfois renforcer des liens de parenté et, dans la plupart des cas, l’appartenance à l’aristocratie municipale des grandes cités d’Orient. Ces traits communs permettent de rattacher ces intellectuels à une micro-société, dont Eunape se veut l’héritier et dont il entend célébrer la supériorité morale et professionnelle. L’histoire contemporaine, dont Eunape avait par ailleurs écrit une Chronique (dont il reste une centaine de fragments), et la christianisation du pouvoir politique ont entraîné pour les membres de cette micro-société une dégradation du statut social dont jouissaient traditionnellement les intellectuels, et, malgré les espoirs éphémères suscités par le règne de Julien auquel plusieurs de ces philosophes, sophistes et médecins furent intimement associés, une marginalisation progressive accompagnée même, aux yeux d’Eunape, d’exils et de persécutions.
(59) « Ancient Philosophers. A First Statistical Survey », dans M. Chase, et alii, Philosophy as a Way of Life. Essays in Honor of Pierre Hadot, Chichester 2013, p. 10-39.
A first attempt at gathering statistics borrowed from the Dictionary of Ancient Philosophers about the philosophical “population” of Antiquity.
(60) « Les philosophes et leurs écoles au Bas-Empire », dans P. Vesperini (édit.), Philosophari. Usages romains des savoirs grecs sous la République et sous l’Empire, coll. « Kaïnon. Anthropologie de la pensée ancienne – série Symposia » 8, Paris, Classiques Garnier, 2017, p. 601-671.
Some statisticals insights, gathered from the Dictionnaire des philosophes antiques database, on the history of ancient philosophical schools from VIth century B. C. to the end of the VIth century C. E.
(61) «Epimetrum. Statistiques sur les philosophes et les écoles philosophiques»», dans Dictionnaire des philosophes antiques [C 22], t. VII, 2018, p. 1175-1217.
Statistiques, tableaux et graphiques tirés de la base de données ayant servi à la préparation du Dictionnaire des philosophes antiques.
(63) « L’histoire du texte de Cléomède », dans Tempus quaerendi. Textes réunis et présentés par Lorenzo Ferroni, Paris, Les Belles Lettres, 2019, p. 59-103.
Étude préparatoire à une nouvelle édition du traité de cosmologie stoïcienne de Cléomède (pour la «Collection des Universités de France»). Une analyse du texte et de l’argumentation scientifique de sept passages et la prise en compte des diverses attestations du titre recommandent une réorganisation du stemma établi par Robert B. Todd en 1992 et invitent à considérer la majorité des très nombreux manuscrits de ce texte comme le résultat d’une recension byzantine élaborée à partir d’une tradition unitaire plus ancienne, beaucoup plus restreinte, attestée déjà dans deux folios découverts récemment par R. Stefec qui pourraient provenir d’un manuscrit du IXe siècle.
F. Notices pour le Dictionnaire des philosophes antiques
Plus de 900 notices rédigées par le directeur de l’ouvrage, seul ou en collaboration avec d’autre rédacteurs (signalées ici dans l’ordre alphabétique, indépendamment de leur parution dans des compléments ou le Supplément). Les formes homonymes des noms correspondent à des notices portant sur des personnages différents. Les noms en italiques correspondent à des notices plus développées (dont est indiquée la pagination).
Abantidas de Sicyone; Abei; Abnimos de Gadara; Acamatios d’Héliopolis; Achaïcos; Achillas d’Alexandrie; Acousilaos d’Argos; Adraste d’Aphrodise (A 24, t. I, p. 56-57); Adraste de Philippes; Aérios (Ἀέριος) de Cyr; Aétius d’Antioche; Aġānīs; Agapius d’Athènes; Agatharchidès de Cnide; Agathinos de Sparte (Claudius –); Agathios; Agathoclès; Agathoclès; Agathon; Agésilaos de Corycos; Aidésia d’Alexandrie; Aidésios de Lycie; Aidésius de Cappadoce (A 56, t. I, p. 75-77); Aidésius de Sardes; Aigimios; Aigyptos d’Alexandrie; Ailianos le Platonicien; Ailios; Ainésias de Mégalopolis; Aiphicianos (Aeficianus); Aischinès de Naples (Eschine); Aischinès de Sphettos; Aischrion de Mitylène (Samos); Aischylos (Eschyle); Albinus (Ceionius Rufius –); Albinus (Postumius –); Alcidamas; Alcidamas; Alcimos; Alciphron de Magnésie (du Méandre); Alcippe d’Érèse; Alexandre; Alexandre de Cotiaion; Alexandros; Alexandros; Alexandros d’Abonotique (A 110, t. I, p. 122-124; Alexandros d’Aphrodisias (A 112, t. I, p. 125-139 [Avec M. Aouad]; Alexandros de Milet, dit Polyhistôr; Alexandros d’Éphèse, dit Λύχνος; Alexandros (Titus Aurelius –); Alexis; Alypius d’Alexandrie; Amaranteus (A[mara]nteu[s); Ameinias; Amicus; Ammicartos; Ammonios dit Saccas (A 140, t. I, p. 165-168); Amphinomos; Amphion; Amyclas; Amynomaque d’Athènes; Anatolius (A 156-157, t. I, p. 179-183); Anaxagore de Clazomènes (A 158, t. I, p. 183-187); Anaxarque; Anaxarque d’Abdère (A 160, t. I, p. 188-190); Anaxigénès (Ana]xigé[nès); Anaxilaïdès; Anaxilaos; Anaxilaos de Larisse; Anaxilaos de Larisse; Anaximandre de Milet; Anaximandre de Milet; Anaximène de Milet; Anchipylos d’Élis; Andron; Andron fils d’Androtion; Andronicianus; Andronicus de Rhodes (A 181, t. I, p. 200-202); Annicéris; Annicéris de Cyrène; Anthémios; Anthémius (Procopius –); Antibios d’Ascalon; Antidotos; Antigone II Gonatas; Antilochos; Antipatros; Antipatros de Tarse; Antiphon; Antisthène; Antisthène; Antisthène (de Rhodes?); Antisthène l’Académicien; Antisthène l’Héraclitéen; Antoninus; Antoninus; Antoninus (Claudius –); Antonius; Antonius d’Alexandrie; Apelle; Apelle de Chios (Ἀπελλῆς); Apelle ου Apollas; Apellicon de Téos; Apollas de Sardes; Apollinaire de Laodicée (Apollinarios); Apollinaire d’Hiérapolis (Claudius –); Apollodore; Apollodore d’Athènes; Apollodore de Corcyre; Apollodore de Cyzique; Apollodore de Cyzique; Apollodore le Mégarique; Apollodore ὁ Λογιστικός ου ὁ Ἀριθμητικός; Apollodote de Cyzique; Apollonidès; Apollonidès; Apollonidès de Nicée; Apollonidès de Smyrne; Apollonios; Apollonios d’Alabanda, dit Molôn; Apollonios d’Alexandrie; Apollonios d’Alexandrie; Apollonios d’Aphrodise; Apollonios de Chalcédoine; Apollonios de Nysa (Phrygie); Apollonios de Ptolémaïs; Apollonios de Soles; Apollonios de Tyr; Apollonios ὁ καὶ Σακκέας; Apollophanès; Arcéphon (Arcé[ph]on); Archagoras; Archélaos; Archélaos le Physicien; Archibios ὁ Ἀοίδιμος; Archimède de Tralles; Areios d’Antinoé; Ariarathès de Sypallètos; Arignotos ὁ Ἱερός; Ariphradès d’Athènes; Aristagoras; Aristagoras; Aristainétos; Aristainétos; Aristandros; Aristarque de Samos; Aristide; Aristide; Aristippe de Larisse; Aristo (Titius –); Aristoboulos; Aristoboulos; Aristocléidès de Nicopolis; Aristoclès; Aristoclès de Rhodes; Aristocratès de Magnésie (Petronius –); Aristocritos; Aristocritos; Aristomachos; Ariston; Ariston d’Alexandrie; Ariston de Céos; Ariston (de Chios ?); Aristonymos; Aristonymos; Aristonymos; Aristophane; Aristophane de Byzance; Aristote; Aristote de Mytilène; Aristote de Stagire (A 414: Prosopographie; L’œuvre d’Aristote; Poétique); Aristote «le Dialecticien»; Aristote ὁ Μῦθος; Arnobe de Sicca; Arrien; Artémidore de Parion; Artémidore «le Dialecticien»; Artémon; Artémon; Artémon de Magnésie; Arubas; Asclépiadès; Asclépiadès d’Alexandrie; Asclépiadès de Myrléa; Asclépiadès de Phlionte; Asclépiadès de Pruse; Asclépiodote d’Alexandrie (A 453, t. I, p. 626-631); Asclépiodote de Nicée; Asclépiodote le Tacticien; Asios; Aspasios; Astèr; Astérius; Astraios; Athanarit; Athanis (ou Athanès); Athénadès; Athénagore; Athénaios; Athénaios d’Attaleia; Athénaios de Cyzique; Athénaios de Séleucie (sur le Calycadnos); Athénaios ὁ Ἐπιγραμματοποιός; Athénion; Athénion; Athénodore; Athénodore; Athénodore; Athénodore; Athénodore; Athénodore; Athénodore; Athénodore; Athénodore d’Athènes; Athénodore de Rhodes; Athénodore de Tarse dit Calvus (A 497, t. I, p. 654-657); Atocius; Attale de Sypalèttos; Atticus; Aulu Gelle (A 509, t. I, p. 675-687); Axiothéa de Phlionte.
Bagôas; Balapsidus de Nicomédie; Barachus; Bassus; Béronicianus de Sardes; Bion d’Abdère; Bion le Péripatéticien; Biton; Boéthos; Boéthos de Sidon; Boéthos (Flavius –); Boïdas (Βοΐδας); Botôn d’Athènes; Boulôn.
Caerellius (Quintus –); Calliétès; Callimaque de Cyrène (C 22, t. II, p. 171-174); Callinos; Callinos d’Hermione; Calliphon; Callippe d’Athènes; Callisthène; Canonaris; Carnéade d’Athènes; Catulus Minor (Q. Lutatius –); Celsinos de Castabala; Celsus; Celsus; Celsus; Celsus d’Antioche; Censorinus; Céphalos de Clazomènes; Céphalos de Syracuse; Chairéas; Chairéas d’Alexandrie; Chairédèmos de Gargettos; Chairémon d’Alexandrie; Charidémos de Messène; Charmandros; Chrysanthios de Sardes (C 116, t. II, p. 320-323); Chrysermos d’Alexandrie; Chrysippe de Cnide (C 119, t. I, p. 325-329); Chrysippe de Soles (C 212, t. II, p. 329-361 [avec P. Hadot]); Cicero (Lucius Tullius –); Cicero (Marcus Tullius –) père; Claranus; Claudianus; Cleidémos (Clidème); Cleitos; Clemens (Κλήμης); Cléodème; Cléodème; Cléomède (C 162, t. II, p. 436-439); Cléon; Cléon; Cléon de Tarente; Cléonyme d’Athènes; Cléostrate de Ténédos; Consentius de Narbonne (père); Corinthos le Socratique; Coriscos de Scepsis (C 187, t. II, p. 456-459); Corvinus (M. Valerius Messalla –); Cratès; Cratès; Cratésicléia de Sparte; Critolaos de Phasélis; Ctésibios de Chalcis; Cyrsas (ou Cursas ?) de Chios.
Damianè d’Aphrodisias; Daphnos d’Éphèse; Dardanos d’Athènes; Decianus d’Émérita; Deinias (de Sicyone ?); Deinomachos; Deinomachos; Délios d’Éphèse; Démaratos; Démétrios; Démétrios d’Amphipolis; Démétrios d’Aspendos; Démétrios de Bithynie; Démétrios de Trézène; Démétrios le Géomètre; Démocrite de Nicomédie; Démotimos; Diaphanès de Temnos; Dicaios de Tarse; Didymos (Ateius – ου Attius –); Dioclès; Dioclès; Dioclès; Dioclès de Carystos; Dioclès de Magnésie (D 115, t. I, p. 775-777); Dioclès l’éristique; Diodoros; Diodoros; Diodoros d’Alexandrie; Diodoros de Tyr; Diodoros d’Éphèse; Diodotos; Diodotos de Sidon; Diogène (Antonius –); Diogène de Ptolémaïs; Diogène de Séleucie; Diogène de Smyrne; Diogène d’Oinoanda; Diomédès; Dion; Dion d’Héraclée; Dionysios; Dionysios d’Alexandrie; Dionysios le Stoïcien; Dionysios le Stoïcien; Dionysios ὁ Γραμματιστής; Diosco(u)ridès; Dioscouridès; Dioscouridès; Diotimos (Théotimos ?); Diphilos; Diphilos, dit le Labyrinthe; Domnulus; Doros l’arabe; Dôrothéos; Dosithéos; Dracon d’Athènes.
Eccélos de Lucanie; Échécratidès de Méthymne; Ecpôlos; Eleuc(h)adius; Élias (E 15, t. III, p. 57-66); Empédocle d’Agrigente (E 19, t. III, p. 66-88); Empédos; Endymion; Épicratès; Épicratès; Épicure; Épicure de Samos (E 36, t. III, p. 154-181); Épidicos; Épigonos de Sparte; Épiphane; Épiphane de Céphallénie; Épiphanios; Épitimidès de Cyrène; Érastos de Scepsis; Érôtion; Ésope (Αἴσωπος); Étienne de Laodicée; Euathlos; Eubios d’Ascalon; Eucairos (ou Eucairios); Eucratès, fils de Deinon; Eucritos; Eudamos (Eudèmos); Eudoxius; Eudoxius; Eudoxius de Cappadoce; Eudromos; Euénios; Euènos (Événos) de Paros; Euèphénos de Paros; Euétèrius; Eugathès de Lapithé; Eugénès (Gaius Valerius –) de Selgè; Eugénios; Eu(h)armostos; Eumarès de Phlionte; Eumélos; Eunape de Sardes (R 121, t. III, p. 310-324); Euoptios de Cyrène; Eupeithios d’Athènes; Euphrasius; Euphronios; Euphronios; Eurystratos; Eusèbe; Eusèbe de Césarée (E 156, t. III, p. 358-367); Eusèbe de Myndos (en Carie); Eusèbe d’Émèse; Eusèbe d’Émèse; Eusèbe dit «Pittacas»; Eustathe d’Antioche; Eustathe de Cappadoce (E 161, t. III, p. 369-378); Euthyclès; Euthydème; Euthydème; Eutocius d’Ascalon; Eutropius; Euxithéos d’Athènes; Euxithéos de Syrie; Evagoras; Évhémère de Messine ou de Messène (E 187, t. III p. 403-411).
Fannia; Faustus de Riez; Firmianus; Fortunatianus (Φουρτουνατιανός); Fronton; Fronton (M. Cornelius –).
Gaius; Galaxidoros de Thèbes; Galien; Gallus; Georges; Georges; Ges(s)ios de Pétra; Gétianus (Γαιτιανός); Glaucias; Gorgippidès; Gorgos de Sparte; Gorgylos; Gratilla; Grégoire d’Alexandrie.
Harmonios; Hécaton de Rhodes; Hédéia; Hédylos; Hégésianax (de Colophon); Hégésias de Cyrène; Héliodore de Pruse; Hellespontius de Galatie; Helpidius; Héraclas; Héracl(e)ios; Héracléodoros; Héraclès de Tyr; Héraclide; Héraclide; Héraclide de Tarse; Héraclide “le Philosophe”; Héraclite; Héraclite; Héraïscus; Héréas; Hermeias d’Alexandrie; Hermetica; Hermodore; Hermon; Hermotime; Hermotime de Colophon; Hérodote; Héron le Cordonnier; Héron le Philosophe; Héronas; Hérophile; Hérophile; Hétoimoclès; Hiérax; Hiérax d’Alexandrie; Hiérios; Hiérios d’Athènes; Hiéroclès; Hiéroclès d’Hyllarima (Carie); Hiéroclès (Sossianus –); Hiérophile “le Philosophe”; Hilarius d’Antioche; Hilarius de Bithynie; Hilarius de Phrygie; Hildebald; Hipparchos de Stagire; Hippobotos; Hippocléidès; Hippocrate; Hippothalès d’Athènes; Horapollon; Horapollon (Flavius –) de Phénébythis; Hyllos de Soles; Hypéride d’Athènes.
Iacob (Jacques) dit “Psychristus”; Iason (Jason) de Nysa; Iobatès; Ion; Ion, Surnommé “La Règle” (ὁ Κανών); Ionicus de Sardes; Iovianus (Jovien); Ischomachos; Isidore; Isidore; Isidore d’Alexandrie; Isocasius d’Égée (en Cilicie); Issos; Iulianus; Iulianus de Tralles; Iulianus (Julien) le Chaldéen; Iulianus (Julien) le Théurge; Iuncus.
Jean le Philosophe; Jean Stobée ου “de Stobi” (J 2, t. III, p. 1012-1017)).
Labeo (Cornelius –); Lacydès; Lasthéneia de Mantinée; Léon de Narbonne; Léon de Pella; Léonidès de Rhodes; Léontius; Léôphanès; Lépidus d’Amastrée; Leptinès; Leucippe; Libanius; Lobon d’Argos; Longinianus; Lupercus de Béryte; Lupicinus (Flavius –); Lurius Caminus (Lôreios Cameinos); Lycomède; Lycon; Lycon; Lycon de Bithynie; Lycos de Naples; Lynceus; Lysias de Tarse; Lysimaque; Lysimaque; Lysimaque.
Macarius de Magnésie (M 2, t. IV, p. 221-224); Macedo; Mac(h)arius; Magnus de Narbonne; Magnus de Nisibe; Magnus le Géomètre; Mammarion; Mandrolytos de Priène; Maras de Béroé; Marcella; Marcellus de Carthage (Tullius –); Marcellus (Marcus Claudius –); Marcianus; Marcianus; Marcius; Marcius le Samnite; Marcomir; Marcus Annius Verus (Marc Aurèle) (M 39, t. IV, p. 269-281 [avec I. Hadot]) ; Marsipos ου Manippos; Massalènos; Matréas d’Alexandrie; Maxime; Maxime; Maxime; Maxime de Nicée; Maxime d’Épire ου de Byzance; Maximus (Claudius –); Mégacléidès; Mélantas; Mélantès; Méléagre; Mélissos de Samos; Mélissos (Mélistos) d’Eubée; Méliton de Sardes; Ménécée (Μενοικεύς); Ménécratès d’Élaea (ὁ Ἐλαΐτης); Ménécratès d’Éphèse; Ménédème de Rhodes; Ménédème d’Érétrie (M 116, t. IV, p. 443-454); Ménédème le Cynique; Ménélaos; Ménéstratos; Mennéas; Ménon de Pharsale; Méropius de Tyr; Métrodore; Métrodore; Métrodore; Métrodore; Métrodore de Chios; Métrodore de Lampsaque; Métronax; Métrophane de Lébadée (en Béotie); Métrophane d’Eucarpia ου Epicarpia (Phrygie); Milon; Miltas de Thessalie; Miltiade; Mithridate (Ariarathès V Eusébès Philopator) (M 174, t. IV, p. 529-535); Mnaséas; Mnason de Phocis; Mnésarque d’Athènes; Mnésigénès; Mnésistrate de Thasos; Moiris; Mon(n)ica; Moschos d’Élis; Musonius; Mydron (?); Myro de Rhodes; Myrônianos d’Amastrée; Mys.
Nason; Naucratès d’Érythrée; Naucratès le Sage; Naucydès; Naumachios d’Épire; Nausicydès de Cholarge; Nausiphane de Téos; Néocléidès; Néoclès de Gargettos; Nérinthos; Nessas de Chios; Nestor de Tarse; Nestor de Tarse; Nicagoras (de Chypre ?); Nicandre d’Alexandrie; Nicanor; Nicarétè de Mégare; Nicératos; Nicias; Nicias de Nicée; Nicidion; Nicippos; Nicolas; Nicomachus Flavianus (Virius); Nicostratos; Nicostratos d’Athènes (Claudius –); Nicotélès de Cyrène; N]oèt[os; Nymphios; Nymphis; Nysios le Samnite.
Olympichos; Olympios d’Antioche; Onètor; Onètor; Onètor; Onètor; Onosandros; Optimos le Philosophe; Orgias; Oribase de Pergame (O 40, t. IV, p. 800-804 [avec V. Boudon-Millot]); Origène le Platonicien.
Pamménès; Pamphilè d’Épidaure; Pamphilos; Pamphilos d’Amphipolis; Pamphilos de Samos; Pamprépius de Panopolis (P 18, t. Va, p. 116-125); Pancréon; Panétius de Rhodes l’ancien; Pannychus; Panyas(s)is d’Halicarnasse le Jeune; Pappus d’Alexandrie (Πάππος); Paraibatès de Cyrène; Paramonos de [Tarse ?]; Parménide d’Élée [P 40, t. Va, p. 150-159 [avec D. O’Brien]); Pasylos; Patricius; Paulus d’Alexandrie; Pausanias de Céramées; Pausanias de Géla (en Sicile); Pausanias le Pontique; Pausimaque de Milet; Peisithéos; P(e)isôn; Pentadios; Péristratos d’Éphèse; Phaniadès de Phalanna (de Crète); Phanias; Phanocrite; Phérécyde de Syros; Philarchos; Philèbe; Philippe; Philippe; Philippe; Philippe le Philosophe; Philiscos; Philochoros d’Athènes; Philocratès de Soles; Philomathès; Philomélos; Philomètôr; Philon; Philon (d’Alôpékè?); Philon d’Athènes; Philon de Larissa (P 15, t. V a, p. 404-438); Philonicos; Philonidès; Philonidès de Laodicée (P 159, t. V a, p. 441-452); Philopatôr; Philopoimèn de Mégalopolis; Philopon (Jean –); Philoxène; Pindaros; Piso Frugi Calpurni(a)nus (Marcus Pupius –); Platon; Platon; Platon (Proopographie, P 195, t. V A, p. 631–639 [avec L. Brisson]); Platon de Sardes; Plautus (L. Sergius –); Ploutiadès de Tarse; Polémarque; Polémarque de Cyzique; Polémius; Pollès d’Aigai; Pollion (C. Asinius –); Pollis; Polyarchos de Syracuse; Polymèdès; Polymnestos; Polymnis de Thèbes; Pompylos; Pôros (ou Prôros); Porphyre de Césarée; Porphyre de Tyr (P 263, L’homme et l’œuvre, t. V b, p. 1290-1324 [avec M. Zambon]); Posidonius de Cyrène; Potamôn d’Alexandrie; Potamôn d’Alexandrie; Pousaios (Flavius Illustrius –); Praxiphane; Praÿlos de Troade; Priscus de Thesprotie (P 282, t. V B, p. 1528-1539); Probus de Lilybée; Probus de Narbonne; Proclès; Proclès; Proclus; Proclus; Proclus d’Athènes; Proclus de Mallos; Proclus dit Procleius de Laodicée (en Syrie); Procope; Protagoras; Protagoras de Lycie; Protarque de Bargylia; Protérius de Céphalénie; Psammôn; Ptolémée Al-Ġarīb; Publius (Πόπλιος) de Hiérapolis; Pyrrhon de Phlionte; Pythagoras de Rhodes; Pythagore de Samos le Jeune; Pythias; Pythiodore; Python; Python de Macédoine; Pythonax.
Rheginos (Reginus); Rufinus; Rusticus (L. Iunius –); Rusticus (Quintus Iunius –).
Sallustius; Sanniôn; Sarapion; Sarapion de Hiérapolis; Sarpédon; Saturninus ὁ Κυθηνάς; Satyr(i)ôn; Scaevola (Q. Mucius –) Augur; Scipio Aemilianus Africanus (P. Cornelius –) (S 27, t. VI, p. 147-157); Scipio Nasica Serapio (P. Cornelius –); Séleucos; Séleucos d’Érythrée ου de Séleucie (Sur le Tigre); Séleucos le Grammairien; Sellius (C. –); Sellius (P. –); Senecio (Herennius –); Sérapion; Séras; Serenus; Serenus (Σέρηνος); Severianus de Damas; Severus; Severus de Lycie; Severus (Messius Phoebus –); Sextius (Quintus –) fils; Sextius (Quintus –) père; Sextus le Pythagoricien; Sextus le Pythagoricien; Sidonius Apollinaris (G. Sollius –) (S 76, t. VI, p. 300-304); Silanus (L. Iunius –); Sillis (ou Syllos ?); Silvanus; Simon d’Athènes le Cordonnier; Simplicius de Cilicie (S 92, Informations biographiques et Œuvres, t. VI, p. 341-364); Siron; Sisinnius; Sixte (Xustos) II; Sminthès; Socrate de Bithynie; Socraticos; Sôpatros d’Apamée (S 107, t. VI, p. 459-463); Sôpatros d’Apamée (S 108, t. VI, p. 464-4663); Sôpatros (S 109, t. VI, p. 467-472); Soranus (Q. Marcius Barea –) (S 112, t. VI, p. 480-482); Sosicrate; Sosicrate d’Alexandrie; Sosicrate de Rhodes; Sosigénès; Sosigénès; Sosigénès; Sosigénès; Sosipatra d’Éphèse; Sphaïros le Borysthénite; Sporos de Nicée; Stallius (Στάλλιος); Statilius; Stéphanos; Stertinius; Stésagoras; Stilio(n); Stilo Praeconinus (L. Aelius –); Stilpon de Mégare; Straton d’Amasée; Sulpicius Gal(l)us (C. –); Sura (L. Licinius –); Symmachos de Phlya; Syrianus; Syrianus d’Alexandrie.
Tandasis; Ta(r)ru(n)tius (L. –); Télèphe de Pergame; Testa (C. Trebatius –); Thargélia de Milet; Théagénès d’Athènes; Théaros; Thémison; Thémistocle; Thémistoclès; Théoboulos; Théodora; Théodore; Théodore; Théodore; Théodore; Théodore; Théodore; Théodore de Chios; Théodore de Milet; Théodore de Soles; Théodore le Mécanicien; Théodoret de Cyr; Théodosius; Théodosius; Théodotos; Théodotos; Théogeitôn de Tragie; Théognostos le Démocritéen; Théomandros de Cyrène; Théomnestos de Naucratis; Théon; Théon d’Alexandrie; Théon d’Antioche (à Daphné); Théon de Tithorée (en Phocide); Théophila; Théophile le Philosophe; Théophraste d’Athènes; Théophronius de Cappadoce; Théopompe de Chéronée; Théopompe de Chios; Théoporos; Théosébios; Théotecnos; Theudios de Magnésie; Thrasea Paetus (P. Clodius –) (T 119, t. VI, p. 1142-1146); Thrasyalcès de Thasos; Thrasyllos (T 127; t. VI, p. 1150-1172 [avec M. Chase]); Thrasyllos (M. Annius –) des Cholléides; Tiberianus; Tiberius; Timarque de Chéronée; Timocratès; Timocratès; Timocratès d’Athènes; Timolaos d’Athènes; Timonax; Timonidès de Leucade; Timostratos; Timothée d’Athènes; Timothée de Pergame; Timothée Patrion ου Paparion de Sinope; Trebianus; Triarius (C. Valerius –); Tribonianus de Sidè; Troilos de Sidè (en Pamphylie); Tubero (Lucius Aelius –); Tyrannion … ou de Messine (ou Messène ?).
Ulpien d’Alexandrie; Ulpien de Gaza.
Valerianus (L. Valerius –) Signo Dardanius; Valerianus (Priscus –); Varro (Marcus Terentius –) (V 5, Première partie, t. VII, p. 94-108); Varus (L. –); Varus (P. Alfenus –); Victor (Claudius Marius –); Victorianus (Tascius –); Vipstanus Messala; Vitellius.
Xanthos de Samos; Xénomédès d’Athènes; Xénon de Tyndarée; Xénophane de Colophon.
Zénodore; Zénodote; Zénodote; Zénodote d’Alexandrie; Zénodote le Stoïcien; Zénon d’Alexandrie; Zénon (de Citium ou) d’Athènes; Zénon d’Élée (Z 19, t. VII, p. 346-359); Zénon de Pergame; Zénon de Sidon le Stoïcien (Z 23, t. VII, p. 397-399); Zénon de Tarse; Zénon ([Z]énon).
G. Comptes rendus de conférences à l’É.P.H.É.
(1) « Recherches sur le Traité de Porphyre Contre les Chrétiens » [Rapport de conférences 1975-1976], dans Annuaire de l’École pratique des Hautes Études (Ve section) LXXXIV, 1975-1976 [1977], p. 289-292.
(2) « Les Intellectuels païens dans l’Empire chrétien selon Eunape de Sardes [I] » [Rapport de conférences, 1978], dans Annuaire de l’École pratique des Hautes Études (Ve section) LXXXVI, 1977-1978 [1979], p. 297-303.
(3) « Les Intellectuels païens dans l’Empire chrétien selon Eunape de Sardes [II] » [Rapport de conférences, 1979], dans Annuaire de l’École pratique des Hautes Études (Ve section) LXXXVII, 1978-1979 [1980], p. 289-293.
(4) « Les Intellectuels païens dans l’Empire chrétien selon Eunape de Sardes [III] » [Rapport de conférences, 1980], dans Annuaire de l’École pratique des Hautes Études (Ve section) LXXXVIII, 1979-1980 [1981], p. 313-316.
(5) « Les Intellectuels païens dans l’Empire chrétien selon Eunape de Sardes [IV] » [Rapport de conférences, 1981], dans Annuaire de l’École pratique des Hautes Études (Ve section) LXXXIX, 1980-1981 [1982], p. 411-414.
Les comptes rendus de conférences sur Eunape de Sardes ont été en partie repris dans Études sur les vies de philosophes [A 3], p. 373-386.
H. Mémoires et thèses
(1) Le Dialogue “Sur l’âme et la résurrection” de Grégoire de Nysse [Mémoire de maîtrise inédit], Université de Montréal, 1969, xvii-231 p. Bref résumé dans Écriture et culture philosophique dans la pensée de Grégoire de Nysse [Actes du Colloque de Chevetogne, 1969], Leiden, E. J. Brill, 1971, p. 68-69.
Sommaire : INTRODUCTION : Culture philosophique et foi chrétienne. L’interprétation récente de Grégoire de Nysse. Anthropologie philosophique et théologie spirituelle. Le De anima et resurrectione. Le genre littéraire. La plan du dialogue. I. LA NATURE DE L’ÂME. L’existence de l’âme. Le matérialisme d’Épicure. Dieu, l’âme et le monde. Une définition de l’âme humaine. Les transpositions chrétiennes de la divinité de l’âme. L’arrière-fond néoplatonicien. La fonction critique de la foi. Conclusions. EXCURSUS A : Trichotomie ou dichotomie anthropologique. II. L’UNION DE L’ÂME ET DU CORPS. Insertion du problème dans les traités De anima. Positions de Grégoire. Esquisse de l’histoire de la tradition philosophique sur les rapports de l’âme et du corps. Les puissances de l’âme. Choix de vie. EXCURSUS B : Les passions. III. LA SURVIE. L’Hadès. Les objections à la survie. Le dynamisme propre de l’âme. Dialectique du souvenir et de l’espoir. L’âme enlisée dans le charnel. La béatitude promise. IV. LA RÉSURRECTION. Préexistence et métempsychose. Le ‘quand’ et le ‘comment’ des origines de l’âme. L’hypothèse de la non-existence de la matière. Le moment de l’origine de l’âme. Le nombre des âmes. Le mode de la résurrection. Les preuves tirées de l’Écriture. Les objections classiques. La réponse aux objections. La puissance divine. Conclusion. EXCURSUS C : L’apocatastase. CONCLUSION. La corporalité dans l’anthropologie de Grégoire de Nysse. Culture et foi.
(2) Makarios Magnès, Monogénès (Apocriticus). Introduction générale, édition, traduction et commentaire du livre IV, ainsi que des fragments des livres IV et V. Thèse de troisième cycle en Histoire de la philosophie, Université de Paris I, 1974, viii-897 p. Positions de thèse dans Annuaire de l’École pratique des Hautes Études (Ve section) LXXXIII (1974-1975) [1976] 351-353.
Voir l’édition publiée en 2003 [A 4].
(3) La Philosophie de Moïse. Essai de reconstitution d’un Commentaire philosophique préphilonien du Pentateuque. Doctorat ès Lettres, Université de Paris IV, 1987. Thèse publiée en 1987 [A 2].
I. Articles pour l’Encyclopaedia Universalis
Article Pneuma pour le Corpus [Esprit-Saint dans la nouvelle édition] et pour, le Thesaurus, articles : Allégoristes chrétiens, Apollinaire de Laodicée, Bardesane, Barnabé (Épître de –), Basile d’Ancyre, Carpocrate et Carpocratiens, Concile de Tolède, Concile du Chêne, Cyrille d’Alexandrie, Cyrille de Jérusalem, Denys d’Alexandrie, Didaskaleion, Didyme l’Aveugle, Ébionites, Encratites, Eusèbe de Césarée, Eusèbe de Nicomédie, Eutychès, Ignace d’Antioche, Jean Philopon, Lactance, Libanius, Marcel d’Ancyre, Marcion, Maxime d’Éphèse, Nestorius, Rufin d’Aquilée, Saturnin d’Arles, Symmaque, Synésius de Cyrène, Théodore de Mopsueste, Théophile d’Alexandrie, Vincent de Leyrins.
J. Comptes rendus bibliographiques
Voir aussi (parus comme articles) [D 19] et [D 20 bis].
(1) J. Daniélou, L’Être et le temps chez Grégoire de Nysse, Leiden, 1970 : Lutheran World, 1970, p. 208.
(2) R. A. Markus, Saeculum. History and Society in the Theology of St. Augustine, London, 1970 : Lutheran World, 1971, p. 79.
(3) M. Harl (édit.), Écriture et culture philosophique dans la pensée de Grégoire de Nysse, Leiden, 1971 : Lutheran World, 1972, p. 81.
(4) Porphyrius, Sententiae, edidit E. Lamberz, Leipzig, 1975 : Latomus 37, 1978, p. 991.
(5) C. Bennett, God as Form, Albany (N. Y.), 1976 : The Journal of the history of philosophy 16, 1978, p. 468-470.
(6) G. D. Farandos, Kosmos und Logos nach Philon von Alexandreia, Amsterdam, 1976 : The Journal of the history of philosophy 17, 1979, p. 462-465.
(7) Origène, Traité des principes, édition H. Crouzel et M. Simonetti, coll. « Sources chrétiennes », 252-253 ; 268-269, Paris, 1978-1980 : Revue des études grecques 93, 1980, p. 593-596.
(8) F. Romano, Porfirio di Tiro. Filosofia e cultura nel III secolo d. C., Catane, 1979 : Revue des études augustiniennes 27, 1981, p. 182-184.
(9) Lester L. Grabbe, Etymology in Early Jewish interpretation. The Hebrew names in Philo, coll. « Brown Judaic Studies » 115, Atlanta (Georgia), Scholars Press, 1988 : The Studia Philonica Annual 2, 1990, p. 187-194.
(10) L. Paquet, M. Roussel, Y. Lafrance, Les Présocratiques : Bibliographie analytique (1879-1980), collection « Noèsis »/« Collection d’Études Anciennes », 2 volumes, Paris/Montréal 1988-1989, Phoenix 44, 1990, p. 295-296 ; 398-399.
(11) Henriette Harich-Schwarzbauer, Hypatia. Die spätantiken Quellen. Eingeleitet, kommentiert und interpretiert, coll. « Sapheneia – Beiträge zur klassischen Philologie »16, Bern, Peter Lang, 2011, xii-385 p., dans Museum Helveticum 69, 2012, p. 214-217.
(12) The Cambridge History of Philosophy in Late Antiquity, edited by Lloyd P. Gerson, Cambridge University Press, 2010, 2 vol., dans Adamantius 20, 2014, p. 569-571.
(13) Matthias Becker : Porphyrios, Contra Christianos. Neue Sammlung der Fragmente, Testimonien und Dubia mit Einleitung, Übersetzung und Anmerkungen, coll. « Texte und Kommentare » 52, Berlin, de Gruyter 2016, dans Sehepunkte 16, 2016, Nr. 4 [15.04.2016],
Autres contributions
Participation à des jurys de thèse, de maîtrise ou d’habilitation
(1) En 1985, à l’Université de Nancy : Thèse de Mlle Béatrice Perrout sur La mandragore (littérature comparée).
(2) En 1992, à l’Université de Paris IV : Thèse de M. Michel Cacouros : Édition princeps du Commentaire de Théodore Prodromos sur le second livre des Seconds Analytiques d’Aristote.
(3) Soutenance d’habilitation de M. Tiziano Dorandi, Études sur la biographie hellénistique et Diogène Laërce, Université de Paris IV ‑ Sorbonne, le 22 février 1997.
(4) Soutenance d’habilitation de M. Philippe Hoffmann, Recherches sur la tradition matérielle et doctrinale des textes philosophiques de l’Antiquité tardive, Université de Paris IV ‑ Sorbonne, 1998.
(5) Soutenance de thèse de Mme Cécile Vignaud-Martinez, La philosophie morale des Cyniques, Université de Paris IV ‑ Sorbonne, 1998.
(6) Soutenance de thèse de M. Maroun Aouad, Le Commentaire moyen à la Rhétorique d’Aristote par Averroès. Thèse en vue du doctorat d’État, préparée sous la direction de M. le Professeur Pierre Thillet. Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne), Paris 2001, 5 vol. 22 septembre 2001.
(7) Soutenance de thèse de M. Constantinos Macris, Le Pythagore des Néoplatoniciens. Recherches et commentaires sur le “Le mode de vie pythagoricien” de Jamblique, École pratique des Hautes Études – Section des sciences religieuses, 3 vol., 21 décembre 2004.
(9) Soutenance de thèse de M. Jacques Carle, Porphyre “Contre les Chrétiens”. Édition, traduction et commentaire. Directeur : Gilles Dorival. Université d’Aix-Marseilles I, 31 mars 2008.
(10) Soutenance de maîtrise de M. Olivier D’Jeranian, Les “Vies de philosophes et de sophistes” d’Eunape de Sardes (Master I). Directeur : Dimitri El−Murr. Université de Paris I, 11 juin 2008.
Responsabilités éditoriales
Cette collection est ouverte à toutes les traditions textuelles antiques et médiévales et accueillant des travaux en philologie, philosophie, histoire des sciences et histoire des religions, menés dans l’esprit de l’exégèse la plus rigoureuse. Y sont présentés, traduits et commentés des textes en grec, en arabe, en latin, ainsi que des études les replaçant dans les traditions où ils s’insèrent.
Voir : la liste des ouvrages parus
Révision d’ouvrages pour la Collection des Universités de France (Les Belles Lettres)
(1) Porphyre, Lettre à Anébon l’Égyptien. Texte établi, traduit et commenté par Henri Dominique Saffrey et Alain-Philippe Segonds (†), CUF, Paris, Les Belles Lettres, 2012, cxix-92 p. (en partie doubles).
(2) Plotin, Œuvres complètes. Tome I, volume I : Introduction par Jean-Marc Narbonne avec la collaboration de Martin Achard. Traité I (I 6), Sur le beau. Texte établi par Lorenzo Ferroni, introduit, traduit et annoté par Martin Achard et Jean-Marc Narbonne, CUF, Paris, Les Belles Lettres, 2012, cccxxix-72 p. (en partie doubles).
(3) Proclus, Commentaire sur le Parménide de Platon. Tome IV, 1re partie : Livre IV, par Concetta Luna et Alain-Philippe Segonds (†), CUF, Paris, Les Belles Lettres, 2013, cii-304 p. (en partie doubles).
(4) Proclus, Commentaire sur le Parménide de Platon. Tome V : Livre V, par Concetta Luna et Alain-Philippe Segonds (†), CUF, Paris, Les Belles Lettres, 2014, cxliii-570 p. (en partie doubles).
(5) Maxime, Des Initiatives. Texte établi, traduit et annoté par Nicola Zito, CUF, Paris, Les Belles Lettres, 2016, xcvii-204 p. (en partie doubles).
(6) Proclus, Commentaire sur le Parménide de Platon. Tome VII : Livre VII, par Concetta Luna et Alain-Philippe Segonds (†), CUF, Paris, Les Belles Lettres, à paraître en 2020.
(7) Nicéphore Grégoras et Isaac Argyros, Deux traités byzantins de construction de l’astrolabe. Textes établis et traduits par Claude Jarry, CUF, Paris, Les Belles Lettres, sous presse.
(8) Plotin, Œuvres complètes. Tome II : Traités 30-32 contre les Gnostiques. Texte établi par Lorenzo Ferroni, introduit, traduit et annoté par Jean-Marc Narbonne et alii, CUF, Paris, Les Belles Lettres, sous presse.
Principaux travaux informatiques
(1) Logiciel LEXIS : « Un logiciel d’indexation et de lemmatisation automatiques des textes grecs et latins pour Macintosh ». Le programme a été écrit selon les principes de la programmation orientée-objet dans le cadre de la librairie MacApp (Apple). Il comporte notamment des procédures de transcodage permettant de récupérer les fichiers texte du Thesaurus Linguae Graecae (CD Rom “E”) ou des disques #5.3 et #6 du Packard Humanities Institute (littérature latine, papyri grecs, inscriptions grecques) et de les préparer automatiquement pour la lexicalisation. Il est également compatible avec d’autres polices grecques. Il crée également une concordance complète (sur trois lignes) pour tous les mots du lexique d’un texte. Ce projet a bénéficié de l’aide d’Apple (France) dans le cadre d’un contrat de développement.
Ce logiciel a été mis à profit pour les publications [A 4], [A 5], [B 10], [B 14]. Présentation dans [D 10], [D 11], [D 12], [E 37]. Voir également: Pedro Pablo Fuentes González, «“Lexis” de Richard Goulet: un programa para la elaboración automática de léxicos de textos griegos y latinos en Macintosh™ (Apple)», Estudios Clásicos 35, 1993, p. 83-96; Yves Duhoux, «Un indexeur/concordanceur automatique de textes grecs et latins: “Lexis”», Συντακτικά = Syntaktika: Bulletin d’Information du Centre de Recherche en Syntaxe et Sémantique du Grec Ancien 11, 1996, p. 1-18.
(2) AnPhil : développement, sous Quatrième Dimension et 4D Server, du programme de gestion informatique de l’Année philologique et constitution d’un réseau électronique international interconnectant, dans le cadre d’Internet, les rédacteurs de Paris, Heidelberg, Chapel Hill, Pise, Grenade et Lausanne (1994). Cette base de données a été utilisée jusqu’en 2015 (tome LXXXIV) pour la saisie et la gestion des données, la publication du volume annuel imprimé, puis l’exportation des fiches de l’année vers le site Web de l’Année philologique en ligne. Il a été depuis remplacé par de nouveaux systèmes de gestion de contenu créés par la société Jouve, puis par Brepols.
(3) Développement sous Quatrième Dimension, du programme Aristarque, destiné à remplacer Lexis.
Ce logiciel reprend, dans une version améliorée, les fonctions d’indexation et de lemmatisation de Lexis. Il facilite la préparation d’éditions critiques de textes grecs et latins, en enregistrant dans une base de données les leçons des manuscrits, les marginalia, les références des sources du texte. Aristarque fournit ensuite des listes de variantes significatives de différentes sortes, communes à plusieurs manuscrits, et restitue le texte final tel qu’établi par l’éditeur, accompagné de plusieurs autres fichiers : conspectus siglorum, stemma, apparatus criticus, apparatus fontium et index locorum.
Présentation détaillée du logiciel dans [E 50].
Actualités
Entretien de Richard Goulet dans la lettre de I’InSHS CNRS (Mars 2019)
ENTRETIEN de Richard Goulet, du collectionneur...
Présentation du :